Un mois plus tard...

(Bien que Karine cherche Derek, le post est ouvert à tous et à toutes!)

Il y a environ un mois que l'équipe réside au village et est intégrée à la vie des Dene. La langue devient de moins en moins difficile à parler, et les agents n'ont aucune difficulté à comprendre.

Au début, Karine restait beaucoup plus silencieuse et déprimée qu'à son habitude. Elle avait essayé de s'entraîner, mais il n'y avait que le lancé du tomahawk qui l'avait accrochée. Elle se tenait constamment occupée, soit à tisser, à réparer des filets, à s'entraîner, ou à écouter intensément les histoires et les légendes, à en apprendre plus sur la culture et sur les traditions.

***

C'était en fin d'après-midi. Contrairement à son habitude, Karine était de bonne humeur. Après avoir mis à sécher des champignons cueillis la journée-même, elle discuta un peu avec Wapayoos, une des jeunes indiennes, puis, comme elle l'avait convenu, partit à la recherche de Derek.

Lorsqu'elle le trouva, elle n'hésita pas à le déranger. "Tu veux toujours apprendre à faire des capteurs de rêves? Wapayoos serait prête à aller chercher ce qu'il faut avec nous avant que la nuit tombe..."

Comme à son habitude vers ce temps de l'après-midi, elle trouva Derek en méditation près de la rivière alors que Cooper en profitait pour faire une saucette à l'eau.

Contrairement à la veille par contre Derek sortie de trance avant qu'elle n'arrive. Sa connexion avec son totem s'améliorant, Cooper le prévenait maintenant dès que quelqu'un s'approchait de lui.

Voyant son copain de jeu ariver (Spyky le hérisson) Cooper couru dans la direction de Karine ne se gênant pas pour se secouer et l'arroser au passage ce qui arracha un sourire à Derek qui l'agrippa avant de se jeter à l'eau éclaboussant Karine et Spyky.

- C'est certain que je veux y aller. J'ai parlé.... avec un des sages hier qui m'a donné quelques indications.... grrrr!... concernant les traits particuliés de l'énergie... blup!.... shamanique...

Tout en expliquant ses propros à Karine il continuait de se tirailler avec Cooper dans l'eau.

- .... et si je continue à les étudier je devrais pourvoir facilement les reconnaitre.... ahwww!!!... parmis les autres.

- Ok Cooper j'abandonne, tu es le plus fort ;o)

Il sortit de l'eau puis ne se gêna pas à son tour pour éclabousser Karine.

- Tu es prêtes? ;o)

Il n'y avait pas à dire, Karine était vraiment d'excellente humeur. Elle lança un "HEY!" en riant quand elle se fit éclabousser, puis prit Spiky qui voulait se réfugier dans ses mains.

"Ouais, prête, manquait juste toi... Quoi que là, faut trouver Wapayoos... Je tuerais pour des cellulaires... Quoiqu'elle ne doit pas être trop loin, elle est partie par là-bas..."

Elle laissa Derek se sécher un peu avant de l'entraîner plus loin, dans une autre section au bord du lac, et non de la rivière.

Les deux agents n'ont aucune difficulté à trouvée la jeune Wapayoo (Biche, en Chipewyan) lorsqu'il déscendent le long de la rivère. L'indienne est agenouillée à proximité d'Anowara (Tortue) - un indien ayant été vu avec Karine à quelques reprises - alors que celui-ci découpe et nettoye du petit gibier, installé sur le bord de la rivière.

Derek et Karine reçoivent un acceuil chaleureux de la part des deux indiens, mais Anowara - souriant chaleureusement à Karine - reste agenouillé à son travail, alors que la jeune iundienne se lève et viens les rejoindre. "Salut Nambé!" (Loutre), dit-elle avec un beau sourire qui prends une tournure gênée alors qu'elle sent ses joues s'empourprer. « Est-ce que vous êtes déjà prêt à aller chercher ce qu'il faut pour faire des capteurs de rêve? Vous allez voir, c'est très facile! »

La jeune agente fit "oui" de la tête, puis salua timidement Anowara. "À plus tard!"

En s'éloignant, elle évita de croiser le regard de qui que ce soit.

"Alors, on a besoin de quoi? Une sorte de bois spécial?"

Derek se contenta de sourire à son tour à Wapayoos après avoir dit bonjour à Anowara qui l'avait à peine remarqué. Derek pour sa part jeta un regard vers Karine... puis le Dene.
C'étant rapidement remisent en route, les deux filles agissaient plutôt bizarrement. Derek l'avait trop fait pour ne pas remarquer.

Derek r'attrapa Karine et avec un air amusé lui parla en français pour ne pas que la Dene ne comprenne.

- Ca te va bien le rouge! (petit silence pour la gêner bien comme il faut)
- C'était quoi ce petit regard avec le beau mec?
- Et...la jolie demoiselle devant toi... t'es au courant de quelque chose dont tu aurais omit de me parler?

Karine vira, elle aussi au rouge, mais se calma très rapidement. Elle opta pour revenir à la langue des Dene, n'ayant pas envie d'exclure Wapayoos de la conversation, en particulier si celle-ci portait sur elle.

"Mais, de quoi je me mêle? De quel regard tu parles? Et oui, je sais beaucoup de choses sur beaucoup de gens parce que je les écoute parler... Elle a beaucoup à enseigner, si tu la laisses te montrer. Essaie de garder l'esprit ouvert, ok?"

L'indienne sourit lorsque Derek vient rejoindre Karine, ralentissant le pas afin de pouvoir prendre place aux côtés de Derek, puis explique rapidement ce qu'ils auront besoin de ramasser. « On veut quelque chose qui va bien se tordre et garder sa forme, pour le contour, et c'est vraiment le saule qui marche le mieux pour ça. On va avoir besoin d'un peu de cuir, aussi, et bien sur, des tendons.. que j'espère qu'il en reste de déjà prêt, d'ailleurs, sinon, c'est pas trop grave, on prendra le temps d'en faire un petit stock avant de passer aux capteurs de rêves. Oh, une plume, aussi. Alors, rien de vraiment compliqué! »

Wapayoos guide les deux agents vers la forêt, marchant en direction d'un endroit où il sera facile de ramasser des branches de saules. « T'es tout trempe, Nambé, » mentionne-t-elle l'air un peu amusé. « Est-ce que t'étais si absorbé dans ta méditation que la Rivière t'en a avalé? »

Derek n'insista pas voyant que Karine tentait de s'extirper de la situation. Mais les deux filles semblaient définitivement complices de quelque chose. Mais il porta tout de même son attention vers Wapawoos qui se moquait de lui un peu.

- Non, c'est cooper qui m'a lancé à l'eau pour m'aviser que quelqu'un approchait. Mon système d'avertissement n'est pas encore au point. Il est petit mais fort en maudit. ;o) Mais au moins ça rafraichit... regardes...

Sur ces dernières paroles il l'attrapa dans ses bras pour la coller contre ses vêtements froids et la faire tournoyer deux tours sur lui même avant de la reposer au sol. Cooper émit quelques cris, on aurait presque dit qu'il riait d'elle.

- Mais qu'est-ce que tu racontes toi?

Wapayoos lâche un petit cri et se débat en riant alors que Derek la fait tournoyer, s'accrochant quand même à lui pour ne pas tomber au sol par accident. Elle frappe l'agent à la poitrine de son poing - sans viser à le blesser - tout en riant, et s'accroche au bras de Derek, qu'il soit trempe ou non, lorsque la marche continue, les joues encore plus empourprées que jamais, mais très souriante.

« T'arrives à parler avec ton totem, Nambé? »

Elle pointe en direction de la forêt, puisqu'elle ne mène plus vraiment la marche. « Oh, et par là, on va trouver des saules... un peu plus loin, bien sur, mais ça ne sera pas trop long. »

Surpris de la voir rester accrocher à son bras, il jette un regard interrogateur à Karine, sourit puis sans broncher suit la direction indiquée.A l'occasion il fait exprès de dérouter pour qu'elle le force à retourner dans la bonne direction.

- Si je parle à Cooper? C'est certain... mais je ne comprends pas ça qu'il me répond
- Sérieusement on commence à avoir une certaine connexion... enfin je crois bien... mais je ne parle pas la loutre aussi bien que le Dene encore.

Ils entrairent dans la forêt et Derek se mis à regarder pour un saule. Ce qui n'était pas des plus commun dans les forêts de l'Outaouais, il se fiait donc sur la jolie Dene.

- Wapayoos? J'ai une question qui me chicotte depuis notre arrivé. Pourquoi n'y t-il pas d'enfants ici?

Il sembla un peu hésitant à poser la question. Probablement de peur de toucher à quelque chose de délicat.

Karine répondit au regard interrogateur de Derek en secouant la tête et un regard honnête voulant dire "Hey, c'est pas mon département, moi, j'veux juste faire des putin de capteurs de rêves."

Pour sa part, la jeune gothique non-gothicisée semblait savoir où trouver des saules, ayant passé par cet endroit quelques fois en cherchant différentes plantes. Elle n'eut aucun problème à reconnaître les saules qui, soit dit en passant, étaient magnifiques.

Elle sourit à la question de Derek, se doutant un peu de la réponse de la Biche, mais laissa celle-ci répondre. Pour sa part, elle se mit à observer les branches de saules tombées par terre, puis celles encore accrochées aux arbres.

L'indienne retrouce le nez un peu, amusée à la question de Derek.

- Y'a pas d'enfants parce qu'il n'y a pas d'enfants, dit-il avec un clin d'oeil. Le village grandit avec ceux qui arrivent de la forêt, alors on a pas vraiment besoin d'en avoir... De toute façon, on peut pas en faire.. Oh, on peut essayer, ajoute-elle en rougissant à nouveau tout en jetant un coup d'oeil vers le visage de Derek pour tenter de juger de sa réaction, mais les femmes tomberont jamais enceinte. C'est pas un endroit pour créer de nouvelles vies, Nambé, c'est tout..

Une fois que le groupe arrive près des saules, Wapayoos relâche son emprise sur le bras de Derek pour le tenir par la main et le traîne vers les arbres. Elle sourit à Karine et secoue la tête un peu.

- Prends pas ce qui est déjà au sol, Tseetsellé... Elles ont déjà commencé à sêcher, et vont briser trop vite.

La jeune indienne amène Derek vers une des plantes et s'y penche, lâchant la main de Derek et faisant signe à Karine de les rejoindre.

- Vous voulez prendre des pouces plus jeunes, elles sont plus flexibles et varient pas trop en grosseure.. Tien, comme elle, démontre Wapayoos en tirant son couteau de sa gaine pour scier une branche à sa base. Puis, sans vraiment à avoir à s'expliquer, elle enlève les feuilles de la branche, pour ensuite la placer de côté - faisant de même avec les feuilles - avant de regarder pour d'autre branches vallant la peine d'être ramassées - tout en gardant un oeil sur les choix de ses compagnons. Si on en ramasse quelques unes, on va pouvoir les laisser à sêcher au village pour faire d'autres trucs avec.

Karine hocha la tête, puis suivit les directives à la lettre pour trouver de bonnes branches. En fouillant, elle repéra une plume, par terre. Elle se pencha pour la ramasser, pour reconnaître qu'il s'agissait d'une plume d'aigle. Elle la remit à Derek.

"Tiens, moi, je préfère un autre oiseau..."

Devant le regard interrogateur de Wapayoos, Karine secoue la tête en souriant.

"Si Detanshok me voit avec ça, je vais *encore* être prise pour lui expliquer qu'il doit chercher ailleurs. Il entend tout, mais il comprend seulement ce qu'il veut comprendre.... Et puis, je préfère les oiseaux nocturnes... Ça me ressemble plus."

Derek se laissa guider et lorsqu'elle lâcha sa main pour se pencher sur la jeune pousse Derek s'étendit confortablement au sol accoté sur son coude regardant la jeune Dene avec admiration. De quoi la faire rougir une fois de plus. Il écouta attentivement les instructions le sourire aux lèvres, avant de se relever pour en chercher d'autres pousses, lorsque Karine lui donna la plume.

- Detanshok? Est-ce un autre Dene qui te sourit maladroitement?

Derek montra la plume à Wapayoos la questionnant du regard sur sa validité à faire des capteurs de rêves.

Puis ensuite, l'air un peu embêté par toutes ses questions, il s'accota près d'elle et lui demanda...

- Je sais que je te pause beaucoup de questions.... mais comme j'étudie les énergies qui composent cet endroit, je me dois de comprendre vos origines. En fait je sais que vous arrivé de la forêt, probablement après votre mort. Ce qui veut dire que nous sommes mort aussi. Mais est-ce que tu te souviens d'avant ton arrivé? De comment tu es morte?

Karine roule les yeux. "Nah, celui-là ne sourit pas maladroitement. Il sourit tout le temps, il rit quand je lui dit de partir, et il me tourne au tour comme un aigle au tour de sa proie. Il rentre dans mon espace, et trouve ça très drôle quand je lui dis que ça m'énerve. Après, il se plaint que je suis sur la défensive." Elle secoue la tête doucement. "Et Anowara n'est pas du tout maladroit. Son totem lui va vraiment très bien."

Wapayoos n'eu pas le temps de répondre que Derek en profita pour en mettre un peu plus et crinquer Karine un peu. Il regarda Wapayoos avec un sourire en pointant Karine qui se laissait emporter.

- Et c'est quoi ce fameux totem qui lui va si bien? Qu'est-ce qu'il a de plus que le mien son totem?

Il fit un clin d'oeil vers Cooper qui soudainement sentait qu'on parlait de lui.

Wapayoos hoche la tête en signe d'approbation lorsque Derek lui montre la plume, en souriant, continuant de ramasser des branches de saule. « Oh.. laissez pas feuilles de saule derrière, on va les ramener avec nous pour faire de la médicine... »

Elle regarde Derek, songeuse un peu lorsqu'il lui pose une autre série de questions. « Hmm.. tu parles des manitous - des esprits - c'est ça..? Tu devrais parler à Sakau Atik - il est toujours à leur parler... », dit-elle en souriant, ayant un grand respect pour l'ainé. « Pour ce qui est d'avant que j'arrive ici.. je pourrais pas te dire. J'me souviens à peine de mes premiers temps au village, mais je sais que ici, c'est mieux... » dit la jeune indienne. « Pourquoi tu penses que vous êtes morts, au juste, Nambé...? Je pensais que vous étiez ici pour sauver votre amie? », demande-t-elle en souriant, ne semblant pas du tout perturbée par la conversation.

Karine plisse les yeux. "Tu sais ce que ça veut dire, Tortue, non? T'sé, c'est à peu près gros comme ça, carapace sur le dos, ça pense à son affaire avant d'arroser tout le monde? Dans la plupart des cultures, c'est le symbole de la Terre, ou du Monde. Il..." Se rendant compte qu'il fait exprès pour la faire pomper, ses joues rougissent et elle secoue la tête. "Ah, pis arrête donc de me niaiser!" Décidément, elle maîtrisait de mieux en mieux la langue...


Après les explications de Wapayoos, Karine ajoute : "On est dans le monde des esprits. On n'est pas nécessairement morts, on est venus aider l'esprit de Dinde-Sauvage à retrouver son chemin... Avant qu'elle reste ici pour toujours... Si ça se trouve, ils ne sont pas tous morts."

Derek ne peut s'empêcher de rire devant le regard interrogateur de la pauvre petite Dene incertaine de tout comprendre ce qui se tramait entre lui et Karine.

- Laisse tomber pour mes questions. Je dois rencontrer Sakau Atik de nouveau demain.

Il passa près de Karine et lui donna une petite pousse amicale pour la taquiner.

- On va devoir jaser toi et moi. (en français)

Il retourna près de Wapayoos pour lui montrer ses trouvailles qu'il avait ceuillit et arrangé avec soin.

- Donc on a les branches, puis la plume (fait un clin d'oeil à Karine en faisant tournoyer la plume), il nous manquera le cuir et quoi d'autre?

Wapayoos sourit, ses grands yeux bien amusés à entendre et voir l'échange entre Karine et Derek... « En fait, Detantshok et Anowara sont très différents, et Tseetsellé aurait à gagner a avoir l'attention de n'importe quel des deux parties, » dit-elle en donnant un clin d'oeil à Derek... « Ou peut-être même des deux? », son ton indiquant que bien qu'elle taquine, elle voit l'idée comme étant quand même une possibilité. « Quoi que Detantshok est peut-être un peu trop territorial pour être intéressé à partager... »

Karine secoue la tête. "Tu vois ce qu'il y a de bon dans tout le monde, Wapayoos. Detantshock est trop territorial pour m'avoir. Mais il est trop vaniteux pour s'en rendre compte, il préfère jeter la faute sur mes épines."

Trouvant des plumes de Jay Bleu, elle sourit. Tiens j'vais prendre celles-là... Si ça ne dérange pas?

Derek fut très surpris par l'humour de Wapayoos. Ce peuple semblait définitivement savoir comment s'amuser.

- Tu as raison Wapayoos, TiteZélé ne sait pas ce qu'elle pourrait tirer des deux parties.
Mais pour ce qui est de l'attention, je crois qu'elle a celle de Anowara mais qu'elle ne veut pas le voir ou plutôt qu'elle ne veut pas qu'on le voit.

Derek attendait le moment ou elle finirait par le faire lever en l'air. Mais sa patience en plus de sa bonne humeur le surprenait. Tous les membres du groupe sortiraient grandit de ce voyage.

Derek s'approcha de Wapayoos et lui tendit les mains afin qu'elle puisse y déposer leurs trouvailles.

Wapayoos sourit au compliment de Karine... « Tu juges peut-être Detantshok (Aigle à tête blanche, en Chipewyan) un peu durement...» Elle se tourne ensuite vers Derek.. « Je pense que Tseetsellé a déjà fait son choix avec Anowara, et qu'elle a bien choisi... il est très sage, même s'elle va devoir le pousser une fois de temps en temps... »

La jeune indienne ramasse les feuilles de saule pour les mettre dans un petit sac, puis ramasses ses branches pour les placer dans les mains de Derek, lui donnant un beau sourire pour sa 'gallanterie'. Elle se greffe ensuite à son bras, rougissant ce faisant. « Maintenant qu'on a les branches et les plumes, on retourne au village, on commence à préparer les branches - il va falloir qu'elle sèchent un peu - puis on regarde si il reste des tendons pour faire la toile dans le capteur de rève. » Elle sourit à Karine, puis un peu plus encore à Derek, alors que le groupe se remet en marche vers le village.

Une fois revenu, l'indienne montre au deux agents la technique à utiliser pour tordre les branches sans les briser, afin qu'elle reste bien pliées une fois sechées. Le groupe semble avoir de la chance - une bonne quantité de 'fil' en tendons a déjà été préparée, bien que le reste de la confection des capteurs de rèves devra attendre au lendemain. La jeune indienne en profite quand même pour donner la "théorie" à Karine et Derek - comment tordre les branches, attacher les tendons pour créer la "toile" au centre, en expliquant la signification de chaque élément. Tout au long de la leçon, Wapayoos s'installe tout contre Derek, ses joues prenant une teinte rouge qui ne semble vouloir partir..

Devant l'analyse de Derek sur sa relation avec Anowara, Karine secoue la tête doucement en offrant un sourire complice à Wapayoos. Elle ne répond pas, par contre, et s'affaire à ramasser ce dont ils auront besoin.

Lorsqu'ils reviennent, elle écoute les directives avec attention, posant des questions pertinentes, et demande même comment préparer les tendons, question de pouvoir le refaire une fois de retour dans "son monde".

Une fois qu'il ne reste plus rien à faire, elle se lève et s'étire. "Bon, je vous laisse, je veux aller me laver avant que les moustiques ne sortent..." Sur ce, elle prend congé et s'enligne vers sa hutte pour aller chercher des vêtements propres.